Notre maison

Notre Histoire

Philippe, le temps des cerises

Philippe Pichon fut un visionnaire. A l’aube des années 60 au nord de la vallée du Rhône, le vin n’est pas à la mode. Ce sont les fruits qui nourrissent les familles d’agriculteurs. Dès son plus jeune âge, il rêve de reprendre les terres agricoles abandonnées par sa famille et de faire revivre l’exploitation. Des vignes, il y en avait peu, mais Philippe garde le souvenir heureux d’avoir couru au milieu des rangs avec son grand-père. Décidé, il entame une formation en agriculture et en viticulture. Il s’installe en 1961, épaulé par son épouse Michelle, les fruits et les légumes représentent alors l’essentiel de leurs revenus.

Son destin de vigneron va se dessiner par un coup du sort. Au milieu des années 70, l’Etat exproprie bon nombre d’agriculteurs le long du Rhône afin d’aménager les berges. Philippe perd des terres agricoles mais rebondit en reprenant des parcelles en coteaux autour de Condrieu qui n’intéressent personne. Les grands travaux commencent, armé de pelles et de pioches, Philippe défriche, déboise et reconstruit les murets en pierre sèche qui redonnent vie aux terrasses d’antan. La première vigne est plantée en 1976, 4.5 ares de viognier et 20 ares de Saint Joseph.

Planter du Viognier revient alors à vous faire passer pour un fou ! Le cépage est en voie d’extinction et l’AOC Condrieu revendique péniblement 10 hectares de vignes plantées. Il fallait de l’aplomb, du courage, de la passion et surtout beaucoup de travail et d’énergie pour faire renaître ce bijou de vignoble. Philippe aura tout connu de la renaissance de ces coteaux, depuis leur oubli jusqu’à leur consécration deux générations plus tard auprès des amateurs du monde entier. Au même titre que son confrère Georges Vernay, il fait partie des pionniers qui ont cru avant tout le monde au potentiel des coteaux accidentés qui surplombaient sa maison de Verlieu.

Christophe, le temps de l’école buissonnière

L’enfance de Christophe sur les bancs de l’école se raconte comme une photo de Robert Doisneau d’un écolier regardant par la fenêtre, plus attiré par le vent dans les feuilles que par le charabia de l’institutrice !  Epris de liberté, fou de nature, l’enfant du pays ne pensait qu’à vivre dehors sur l’exploitation de ses parents et à devenir vigneron. Le petit Christophe, qui « goûtait » la terre et se faisait porter malade pour participer aux vendanges a naturellement choisi de se former à la viticulture à Davayé et de rejoindre le domaine familial. C’est chose faite en 1987, la famille Pichon exploite alors 2 hectares de Condrieu et 1 hectare de Saint Joseph.

La surface de vigne s’agrandit au gré de locations de parcelles à quelques voisins immédiats jusqu’en 1991, année où le domaine est partagé en deux. Philippe met à disposition 2 hectares de Condrieu afin que Christophe signe ses propres vins. C’est le grand saut, Isabelle le rejoint dans l’aventure, le domaine Christophe Pichon était né.

Christophe agrandit la surface du domaine au rythme d’opportunités d’achats de parcelles et de la reprise des vignes de Philippe qui prend sa retraite en 2000. Sa vision est résolument moderne et son engagement dans la vie du vignoble est totale. Il prend des responsabilités au syndicat agricole et viticole de Chavanay, devient président de l’AOC Condrieu de 2003 à 2022 et pèse de toute son expérience aujourd’hui avec pour objectif de faire classer le vignoble du Rhône au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Travailleur aguerri, Christophe est partout, à la vigne, à la cave, dans les salons avec Isabelle pour faire connaître ses vins aux amateurs et aux professionnels. Un rythme digne des travaux d’Hercule nourri par une passion sincère, une appétence pour communiquer son enthousiasme, fédérer ses pairs et faire de la « politique ».

Cette faculté à échanger et à transmettre a sans aucun doute permis aux enfants d’Isabelle et Christophe de trouver une place au domaine de façon naturelle. Conscients que l’évolution d’un domaine doit se nourrir de nouvelles idées, ils ont fait en sorte de faciliter l’arrivée de Corentin et de lui laisser la liberté d’exprimer sa vision du vin. Christophe est devenu le liant essentiel du domaine, celui qui va permettre à chaque membre de l’équipe de travailler dans les meilleures conditions possibles. Un chef d’orchestre, qui accompagne d’un œil bienveillant ce modèle de domaine familial.

Corentin, le temps du renouveau

Les pentes abruptes des coteaux de Chavanay ont façonné les souvenirs de Corentin et sans doute participé à faire de son métier de vigneron une véritable vocation. Petit garçon, le C15 lui servait de refuge pour faire la sieste à l’ombre des cerisiers avec ses frères après avoir fait les 400 coups dans l’eau de la source de Roche Coulante. Dès l’âge de 11 ans, il pilote les brouettes motorisées dans la vigne et prend le tracteur pour monter les remorques jusqu’aux parcelles familiales. Une grande vie d’aventurier que Corentin a adopté d’office, lui qui a fait sa première vinification avec son grand-père à tout juste 8 ans. Les études en viticulture et œnologie à Macon coulent de source tout comme son retour au domaine en tant qu’associé en 2015 après une expérience de 6 mois en Australie.

Passionné par les vinifications, conforté par Christophe qui lui donne les clés de la cave, Corentin va faire entrer la Maison Pichon dans une nouvelle dimension : approche parcellaire des vinifications, créations de nouvelles cuvées, nouvelles plantations, il ne manquait qu’un nouveau chai pour gagner en confort et en précision de travail. C’est aujourd’hui chose faite avec un lieu fonctionnel de 2000m2 consacré aux vinifications, à l’élevage et à l’accueil des clients particuliers et professionnels.

Intuitif, précis et méticuleux, celui qui « ne note rien mais se souvient de tout » a haussé le niveau d’exigence tant à la vigne qu’en cave. Il n’hésite pas à remettre en question ses acquis et à faire évoluer ses pratiques. L’utilisation récente de la vendange entière, le travail sur les bois avec pas moins de 11 tonneliers, l’intégration de fûts de plus grande contenance, illustrent cette appétence pour le souci du détail et de l’amélioration constante des moyens de production. Un jusqu’auboutisme qui s’exprime à plein dans les différentes cuvées de la maison qui gagnent en précision et en expression de terroir.

La Philosophie

 

Les pentes abruptes des coteaux de Chavanay ont façonné les souvenirs de Corentin et sans doute participé à faire de son métier de vigneron une véritable vocation. Petit garçon, le C15 lui servait de refuge pour faire la sieste à l’ombre des cerisiers avec ses frères après avoir fait les 400 coups dans l’eau de la source de Roche Coulante. Dès l’âge de 11 ans, il pilote les brouettes motorisées dans la vigne et prend le tracteur pour monter les remorques jusqu’aux parcelles familiales. Une grande vie d’aventurier que Corentin a adopté d’office, lui qui a fait sa première vinification avec son grand-père à tout juste 8 ans. Les études en viticulture et œnologie à Macon coulent de source tout comme son retour au domaine en tant qu’associé en 2015 après une expérience de 6 mois en Australie.

À la Vigne

Il suffit de mettre les pieds dans une vigne de la famille Pichon pour comprendre la rigueur et la précision dont fait preuve toute l’équipe dans l’optique d’obtenir un matériel végétal en pleine santé, éclatant et résilient.

Christophe a toujours pensé à juste titre que le confort de travail était une condition incontournable pour produire de meilleurs vins. Par un ingénieux réseau de chemins, chaque parcelle est accessible en engin agricole. Labours, taille, vendanges, toutes ces opérations sont grandement facilitées et réalisées plus rapidement.

La viticulture est raisonnée au sens noble du terme car aucune action n’est systématique, tout est réfléchi au plus proche de la nature au cas par cas selon les besoins du millésime. Le cheval a d’ailleurs fait son retour dans les vignes du domaine depuis 2001 pour travailler les sols lorsque cela est possible.

Christophe milite, comme son père avant lui, pour la sauvegarde et la restauration des murs en pierre sèche. Un travail colossal qui nécessite des connaissances, de la patience, du temps et de l’expérience. Les vignerons du Rhône septentrional doivent cet héritage plurimillénaire aux Romains, qui ont, les premiers, dompté ces pentes abruptes en architecturant les collines sauvages en terrasses. Chez les Pichon, toute la famille s’investit dans ce projet passionnant, qui participe à la beauté du vignoble mais aussi à la vie des sols, chaque muret donnant vie à un microcosme favorisant la biodiversité. 

Conjuguer la beauté singulière de ce vignoble en terrasse, les terroirs uniques et le travail sur-mesure et chirurgical de la famille Pichon c’est assurer chaque année une vendange saine et de grande qualité.

À la Vigne

Il suffit de mettre les pieds dans une vigne de la famille Pichon pour comprendre la rigueur et la précision dont fait preuve toute l’équipe dans l’optique d’obtenir un matériel végétal en pleine santé, éclatant et résilient.

Christophe a toujours pensé à juste titre que le confort de travail était une condition incontournable pour produire de meilleurs vins. Par un ingénieux réseau de chemins, chaque parcelle est accessible en engin agricole. Labours, taille, vendanges, toutes ces opérations sont grandement facilitées et réalisées plus rapidement.

La viticulture est raisonnée au sens noble du terme car aucune action n’est systématique, tout est réfléchi au plus proche de la nature au cas par cas selon les besoins du millésime. Le cheval a d’ailleurs fait son retour dans les vignes du domaine depuis 2001 pour travailler les sols lorsque cela est possible.

Christophe milite, comme son père avant lui, pour la sauvegarde et la restauration des murs en pierre sèche. Un travail colossal qui nécessite des connaissances, de la patience, du temps et de l’expérience. Les vignerons du Rhône septentrional doivent cet héritage plurimillénaire aux Romains, qui ont, les premiers, dompté ces pentes abruptes en architecturant les collines sauvages en terrasses. Chez les Pichon, toute la famille s’investit dans ce projet passionnant, qui participe à la beauté du vignoble mais aussi à la vie des sols, chaque muret donnant vie à un microcosme favorisant la biodiversité. 

Conjuguer la beauté singulière de ce vignoble en terrasse, les terroirs uniques et le travail sur-mesure et chirurgical de la famille Pichon c’est assurer chaque année une vendange saine et de grande qualité.

EN CAVE

Christophe et Corentin ont pu imaginer une nouvelle cave sur mesure, inaugurée en 2022, qui permet une grande liberté d’action et un confort bienvenu. Un outil qui permet à Corentin de donner du sens à chaque cuvée et gagner en précision.

Le chai de vinification aligne une série de petites cuves qui autorisent des vinifications parcellaires par demi-hectare. Un atout exceptionnel pour Corentin qui peut ajuster au millimètre ce travail haute couture pour chaque terroir. Adepte du parcellaire, il vinifie plus de 25 cuvées pour 40 hectares de vignes travaillées.

La même liberté résonne durant les élevages puisque la famille collabore avec pas moins de 11 tonneliers différents. Les bois, les chauffes et les contenances varient d’une cuvée à l’autre dans un souci constant d’adaptation au terroir et au millésime.

Par petites touches, Corentin ajuste le style maison vers toujours plus de finesse et d’élégance. L’ajout de vendange entière, l’utilisation de foudres de 300 à 500 litres, les premières cuvées sans sulfites ajoutés, montrent le dynamisme de la maison Pichon, que rien n’est inscrit dans le marbre tant que les différentes cuvées racontent de belles histoires.

UNE MAISON OUVERTE ET CONVIVIALE

Le sens de l’accueil, ça ne s’invente pas, ça se vit au quotidien. Lorsque la famille Pichon décide de déménager sa cave, elle imagine un lieu contemporain, élégant et ouvert sur le monde. Un espace convivial qui permette à tout passionné, particulier ou professionnel, de venir échanger, goûter les vins du domaine, visiter les chais et comprendre les subtilités des différents terroirs.

Il y aura toujours un membre de la famille pour vous faire vivre de purs moments de bonheur et de belles émotions un verre à la main, en toute simplicité.

Consciente qu’il existe une demande croissante du public pour la culture du vin et les visites de vignoble, la famille Pichon s’est également engagée dans un grand projet d’œnotourisme au lieu-dit « Chanson » qui verra le jours en 2025. Ils mettent en lumière un héritage de la fin du XIXème siècle qui voyait les premiers trains de touristes débarquer à Ampuis pour visiter les caves et s’ébahir devant les premières pancartes accrochées aux parcelles portant les noms des vignerons propriétaires. Ils imaginent un lieu transversal pour déguster, se restaurer, visiter, appréhender les subtilités de la région.

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